Hausse des prix du poivre noir : Une récolte gravement affectée par la sécheresse
Hausse des prix du poivre noir : Une récolte gravement affectée par la sécheresse, le Brésil entre dans une alerte rouge en raison de la crise hydrique et le prix du café, poivre et autres font augmenter fortement.
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La sécheresse prolongée qui touche le Brésil a des effets dévastateurs sur les agriculteurs, en particulier sur les cultures de café dans le Minas Gerais, de cacao et de poivre noir dans le Para, Bahia et Espirito.
Il faut ne pas oublier que la récolte de fève tonka est nul au Brésil.
Les données récentes indiquent une chute significative des rendements, entraînant une augmentation des prix sur le marché. Cette situation est d’autant plus préoccupante que l’État du Minas joue un rôle clé dans la production du café dans le monde.
le Vietnam a vu sa production de café et de poivre noir s’effondrer.
Une forte de baisse de la production de café au Brésil
Dans les plantations de café du Minas Gerais dans le Sud de l’état, il n’a pas eu de plus depuis plus de 170 jours à compté du 03/10/2024. C’est la plus grave sécheresse en 20 ans.
Ici, c’est une région qui produit du café Arabica de très grande qualité.
Cette baisse en raison des conditions climatiques va engendrer une baisse de 10 à 15% de la production de café pour 2025 et à Espirito Santo on parle de 40%/
Il n’a pas une goutte d’eau à Belo Horizonte de Mai à Octobre contre 250 à 300mm dans la même période.
Les plantes souffrent et les grains n’achèvent pas leur maturation. Et vous allez avoir une perte de la qualité qu’en quantité, compromettant ainsi la récolte de 2024 et les futures récoltes.
C’est la plus longue sécheresse que le Brésil n’a jamais connu.
Ce phénomène menace non seulement la qualité des grains, mais également la position du café brésilien sur le marché international, où il doit rivaliser avec d’autres producteurs comme le Vietnam et la Colombie.
En outre, cette sécheresse a favorisé l’apparition de maladies telles que la rouille du café, ce qui aggrave encore plus les pertes. Les experts estiment que ces maladies pourraient réduire encore davantage les rendements, ajoutant une pression supplémentaire sur des agriculteurs déjà en difficulté.
Une perte de production de 50% de la récolte de poivres noirs au Brésil
Aujourd’hui, nous pouvons dire que notre Maison Brûle, nous nous pourrons pas dire que nous nous savons pas, comme dit Jacque Chirac, aujourd’hui, le monde entier entre dans une zone de turbulence.
Tout flambe, tout augmente. Il faudra 2 ans à 3 ans pour reconstituer les stocks.
La culture du poivre noir dans le nord d’Espírito Santo subit également des conséquences désastreuses : la récolte est compromise à hauteur de 50 %.
Si Espirito Santo est un état, il serait le 3éme producteur mondial de poivres en grains. Imaginez le premier le Vietnam et le troisième qui va avoir une baisse de production le désastre.
Les températures anormalement élevées ont persisté pendant l’automne et l’hiver, rendant difficile la pollinisation des fleurs.
Ces conditions climatiques ont provoqué un avortement massif des fleurs, réduisant considérablement le nombre de grains produits.
La chaleur a provoqué une fausse couche des poivriers.
Quant à ceux qui ont survécu, les grappes sont très peu fournies.
Il faut savoir qu’il faut 9 mois pour produire le poivre rouge et 6 mois pour produire le poivre noir.
Aujourd’hui, les agriculteurs pensent aux futures récoltent comment les préparer, mettre un système de goutte à goutte et bien plus.
Le point de vue économique et son arrivée en Europe et en France
Les conséquences économiques sont considérables. La baisse des récoltes entraîne une augmentation des prix du poivre noir qui pourrait atteindre jusqu’à 30 % dans certaines régions.
Cette hausse menace également la rentabilité des producteurs qui peinent déjà à couvrir leurs coûts de production. Avec une baisse significative des rendements dans plusieurs cultures clés comme le café et le cacao, l’économie locale pourrait subir un coup dur.
On parle d’une augmentation du prix du café en Europe de 15% à 30%, le poivre dans la même augmentation.
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Nous allons rentrer dans une zone de turbulence.